mardi 1 février 2011

Plateau de Saclay : "Yaka", selon l'Elysée


L’aménagement du site piloté depuis l’Elysée se fait en dépit du bon sens. Au risque de faire capoter le projet de campus ?

mercredi 24 novembre 2010

Campus de Saclay : l'Université Paris-Sud se rebiffe

Nouvel épisode dans la naissance mouvementée du Grand Campus Paris-Saclay. Des réunions décisives sont prévues en décembre. Elles portent sur un point fondamental : quelles seront les relations entre l'Université Paris-Sud et les autres partenaires (23 au total) de ce projet présenté comme crucial par le Président de la République Nicolas Sarkozy ?
A lire sur le blog sciences de Libération

mardi 23 novembre 2010

Grand Huit, grand pari, gros problème

Le secrétaire d’État au développement de la région capitale Christian Blanc a quitté ses fonctions en juillet 2010. Il laisse un projet de transport, dit « Grand Huit », d’un montant supérieur à 20 milliards d’euros selon l’estimation initiale du maître d’ouvrage. Reste à savoir comment celui-ci sera mis en œuvre.
A lire sur le site de Metropolitiques.eu

lundi 15 novembre 2010

Loi du Grand Paris : dispositions correctives proposées par la Région Ile-de-France


1) L’approbation du SDRIF par la loi, afin de sortir du blocage juridique
La situation de blocage résultant des observations du Conseil d’Etat sur l’approbation du SDRIF montre que l’esprit de confrontation dans lequel la loi du 3 juin 2010 sur le Grand Paris a été élaborée n’a pas permis de l’insérer correctement dans son environnement institutionnel.

La Région propose donc au Gouvernement de rectifier la loi sur trois points :
 

Le Conseil d’Etat n’a pu rendre un avis favorable à l’approbation du Schéma directeur (SDRIF). Le retard subi par la procédure d’approbation a de fait abouti à l’invalidation de la procédure de révision du Schéma directeur. Cela fait peser une insécurité juridique sur de nombreux projets, y compris ceux de l’Etat, incompatibles avec le schéma d’aménagement en vigueur, celui de 1994.
La loi du 3 juin 2010 dite loi Grand Paris constitue « un changement dans les circonstances de droit et de fait qui nécessite de renouveler les consultations des départements, des chambres consulaires et l’enquête publique », explique ainsi le Conseil d’Etat. La Région avait alerté le Gouvernement sur les risques d’incompatibilité avec le SDRIF lors de l’examen parlementaire du projet de loi ; un amendement avait été déposé à son initiative, mais sans succès.
Pour remédier au blocage, la loi Grand Paris « corrigée » doit approuver le SDRIF adopté en 2008 et faire du document d’urbanisme qu’est un Schéma directeur le cadre d’action des dispositions gouvernementales.

2) Le respect des compétences des élus locaux en revoyant le dispositif des contrats de développement territorial

La loi Grand Paris crée un nouvel outil d’urbanisme, le contrat de développement territorial (CDT). Approuvés par décret, les CDT s’imposent aux documents d’urbanisme locaux (SCOT et PLU) et emportent révision du SDRIF ; ils vont faire peser sur les collectivités la charge financière d’aménagements qu’elles n’auront pas décidées. En l’absence de CDT, la SGP devient l’aménageur autour des gares.
Conçus selon une vision unilatérale de l’action de l’Etat, ces outils se heurtent dès aujourd’hui à la réalité des projets d’aménagement, qui ne peuvent réussir et être financés qu’en partenariat avec les collectivités territoriales. Les dispositions relatives à ces contrats doivent donc être revues pour en faire de véritables outils partenariaux, respectueux des compétences des collectivités.

3) Le respect des compétences du Syndicat des transports d’Ile-de-France (STIF) afin de lui permettre d’exercer pleinement la maîtrise d’ouvrage des projets de transports

Autorité organisatrice des transports, le Syndicat des transports d’Ile-de-France (STIF) assure la conduite des grands projets d’investissements.
La loi donne à la seule Société du Grand Paris la responsabilité de la maîtrise d’ouvrage sur le réseau de métro automatique. Là encore, cette vision ne résiste pas à la réalité : la réalisation de ce réseau ne peut réussir que si elle s’insère correctement dans le réseau existant au fur et à mesure de sa réalisation. En outre, la complémentarité entre le projet Arc Express et le projet du Grand Paris doit se traduire par une complémentarité opérationnelle entre les maîtres d’ouvrage.
La loi Grand Paris doit ainsi être corrigée pour permettre au STIF d’assurer pleinement son rôle de maître d’ouvrage des projets de transports en Ile-de-France.

La situation de blocage résultant des observations du Conseil d’Etat sur l’approbation du SDRIF montre que l’esprit de confrontation dans lequel la loi du 3 juin 2010 sur le Grand Paris a été élaborée n’a pas permis de l’insérer correctement dans son environnement institutionnel.

La Région propose donc au Gouvernement de rectifier la loi sur trois points :

vendredi 15 octobre 2010

Quand Saclay rimera avec Berkeley

Article publié sur www.latribune.fr le 15.10.2010
Le campus de Saclay veut rivaliser avec les plus grands centres scientifiques mondiaux d'ici 2020. L'Etat y investit 2 milliards d'euros et les premiers chantiers commencent. Mais la route de l'excellence mondiale est semée de nombreux obstacles...
Lire l'article sur la tribune.fr

vendredi 24 septembre 2010

L'OIN, ce grand Monopoly

Billet d'humeur de Sylvestre Huet, journaliste à Libération, sur la venue de Nicolas Sarkozy sur le plateau de Saclay le 24 septembre dernier.
Lire

lundi 20 septembre 2010

Arc Express / Grand huit : quels enjeux pour l'Essonne ?

Thierry Mandon, Président délégué du Conseil général de l'Essonne et membre du CA du STIF, a réalisé un document visant à inscrire le département de l'Essonne dans le débat sur les grandes infrastructures de la région Ile-de-France, dont voici les conclusions :

- L’urgence d’un plan RER, la nécessité d’investir dans des liaisons rapides vers les projets du Grand Paris, impliquent la Région Île de France et l’Etat.

- La Région Île de France doit réviser son plan de mobilisation et accentuer ses engagements sur les RER pour atteindre les investissements nécessaires décrits plus haut, c'est-à-dire 1 Md€ pour le RER B, 1,320 Md€ pour le RER C, 2,570 Md€ pour le RER D, et 1 Md€ pour le sextuplement des voies entre Juvisy et Paris.

- L’Etat doit contribuer à ce financement parce qu’il ne peut se contenter de réaliser une infrastructure coûteuse en 1ère couronne à l’horizon 2025 sans s’associer à la Région pour participer au plan de mobilisation et se préoccuper du quotidien des usagers dès aujourd’hui.